top of page

La mort, Partie 2 : Voix de la raison






Mourir.


La mort.


Mot pour lequel l'homme tremble, l'homme pleure.


Mot que les hommes redoutent, moment que les hommes repoussent coûte que coûte.


Quatre lettres. Quatre instants.


Concevoir Naître Vivre Mourir.


Un cycle, un schéma naturel dont nous connaissons l'existence, le dénouement, dont nous sommes conscients à partir de l'instant où la première bouffée d'oxygène emplit nos petits poumons.


Nous vivons pour mourir.


C'est la fin, la grande finalité, c'est la nature, c'est la vie qui est ainsi alors pourquoi redouter cet instant ? Pourquoi en avoir peur, pourquoi décider de l'ignorer, de le conserver dans l'ombre? Mise à part les circonstances, la mort est finalement aussi belle que la vie car celle-ci n'aurait pas de sens sinon.


Pourquoi ne pas travailler sur notre perception de la mort?


Les conséquences impactent, les circonstances détruisent, mais sans elle, notre vie n'aurait aucun sens sinon.


Ne serait-elle pas vide et dénuée de signification si elle était infinie? Ne trouverions nous aucun but, aucun objectif ?


Et si nous vivions sans mourir, porterions nous attention aux si belles choses que la vie a à nous offrir? Et si nous vivions sans mourir, serions nous vraiment ?


La connaissance, la conscience de cette fin, c'est cette finalité; normalité pour certains, fatalité pour d'autres; qui rend notre vie si spéciale, si importante. Si pleine de vie.


Les perceptions font vaciller la balance, mais ne faudrait il pas plutôt à cet instant fermer les yeux et penser? Penser à lui, penser à eux, penser à tous ceux qui sont partis, penser à ceux qui se sont libérés du fardeau de l'humanité ; et puis aussi penser à leur vie à eux mélangée à nos vies à nous.


Se poser des questions, voir, se souvenir de tous les bon côtés, se souvenir des bons souvenirs, de ce que ces personnes nous ont apportées, ce qu'elles nous ont appris; alors ne devrait on pas chérir le souvenir de leur vie plutôt que de regretter leur départ, regretter à en oublier cette personne telle qu'elle était; que de laisser la mort et les tentacules des émotions sur sombres et obscures l'emprisonner et l'étouffer ?


Peut-être nous ont-ils quittés ici et maintenant. Pardon, ils nous ont quitté physiquement, mais ne tient qu'à nous de leur permettre de vivre avec chacun de nous, par chacun de nous, en chacun de nous, en conservant leur mémoires, de les faire vivre en nous souvenant, en les remémorant.








10 Octobre 2022

Posts récents

Voir tout
Deux parfaits inconnus

Nous sommes deux parfaits inconnus. Niveau relation? Nous ne sommes rien l'un pour l'autre et nous ne nous devons rien l'un comme...

 
 
 
L'amour - Sartres

L'amour exclusif, c'est le corbillard de l'amour. L'amour, c'est le désir de s'approprier l'autre comme être libre. Aimer, c'est le désir...

 
 
 

Comments

Rated 0 out of 5 stars.
No ratings yet

Add a rating
Post: Blog2_Post

+596696331390

  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn

© 2022 par Les textes de Mlle Marguerite. Créé avec Wix.com

bottom of page